dimanche 3 avril 2011

An die deutschen Freunde:

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jeudi 24 mars 2011

jeudi 3 mars 2011

Dans la newsletter d'Athis-info : merci à Magali Texeira pour son intérêt, et merci aussi pour les photos!

INSOLITELes jeunes écrivent l'Europe

Publié lundi 28 février 2011 à 11h06.

Cet article fait partie de la newsletter n°49, du 28 février 2011.

Tel était le thème du concours organisé par l'Office Franco-Allemand pour la jeunesse auquel 24 élèves du lycée Marcel Pagnol ont participé. Pendant une semaine, ils sont allés à la rencontre de leurs homologues allemands et ont travaillé en groupe binationaux à la rédaction d'articles sur l'Europe et l'intégration. Thématique pas évidente surtout quand on a 16 ans et pourtant le résultat est plus que prometteur. Chapeau bas jeunes gens !

L'enjeu de ce concours est triple : favoriser l'échange entre des élèves de deux pays voisins, les sensibiliser aux problématiques européennes et les familiariser avec la presse et le travail journalistique.

Les élèves français et allemands ont travaillé en groupe binationaux pour la réalisation d’articles dans le cadre du concours de l’Office Franco allemand pour la jeunesse.

Après un travail préparatoire effectué en classe avec leurs deux professeurs d'allemand, Elisabeth Fabre et Anne Forestier, les élèves du Lycée Pagnol sont partis direction Strasbourg et Fribourg en Allemagne. Pendant une semaine, ils ont formé des groupes binationaux de 5/6 élèves et ont réfléchi à des thématiques bien précises, confronté leurs points de vue, constaté des ressemblances et des différences et mis sur papier le fruit de leur réflexion commune. Le résultat : 6 articles en français et en allemand sur des questions aussi complexes que l'intégration, les Roms, l'identité, le sentiment d'appartenance.

Ce concours, il ne faut pas l'oublier, avait également comme objectif de familiariser les jeunes au journalisme. Traiter un sujet en respectant les règles d'écritures et les contraintes de gabarits est une chose. Mais un article est fait pour être publié. Aussi, un travail de prise de contact a été fait avec différents journaux. Les articles ont été ainsi proposés à différents titres de la presse comme Le Républicain qui a publié un des sujets dans son édition du 3 février dernier. Vous pourrez également lire dans les pages de notre journal Athis Infode mars, l'article intitulé Heimat, qu'est-ce que c'est ? écrit notamment par Camille, Florence, Clément et Quentin, que nous avons rencontrés.

Florence, Clément, Camille, Quentin et leurs professeurs d’allemand, Anne Forestier et Elisabeth Fabre.
Florence, Clément, Camille, Quentin et leurs professeurs d’allemand, Anne Forestier et Elisabeth Fabre.

Camille, 16 ans

Camille, 16 ans

« Je suis ravie d'avoir participé à ce projet parce qu'il m'a permis de retourner en Allemagne, pays que j'aime beaucoup, et de découvrir le journalisme. Même si cela n'a pas provoqué chez moi une vocation journalistique, c'était une bonne expérience et je le referais avec plaisir. J'ai surtout aimé travailler en groupe avec des élèves allemands, même si au début cela n'a pas été facile. Il y a eu des petites tensions puis on s'est expliqué et on a alors pu bien travailler. »

Florence, 16 ans

Florence, 16 ans

« Quand les profs nous ont parlé du projet, cela m'a vraiment intéressé donc j'ai fait une lettre de motivation. Tout le monde ne pouvait pas participer, nous sommes trop nombreux donc c'est par cette lettre de motivation que le groupe a été constitué. Nous avions abordé le sujet que nous avons traité dans notre article en classe, cela nous a un peu aidé. Mais surtout c'est en échangeant avec les élèves allemands que nous avons vraiment beaucoup appris. Si c'était à refaire, je recommencerais avec plaisir. »

Clément, 15 ans

Clément, 15 ans

« J'ai participé au projet parce que je voulais partir en Allemagne. Ce n'était pas la première fois que j'y allais mais c'est toujours sympa d'y retourner. En plus le prix du concours est un voyage pour 6 personnes à Berlin. Plutôt motivant. Mais au-delà de ça, je pense que l'on a appris beaucoup de chose avec ce voyage. Je me suis rendu compte que d'un pays à l'autre il pouvait y avoir de grosses ressemblances mais aussi des différences. Et puis je n'avais jamais écrit d'article avant, encore moins en groupe. Cela n'a pas été facile mais au final je n'ai pas de regret. Je n'en ferai pas ma profession car j'ai un objectif bien précis en tête mais c'était une bonne expérience. »

Quentin, 16 ans

Quentin, 16 ans

« Ce que je retiens de cette expérience c'est surtout le travail en groupe. On a du apprendre à travailler ensemble et ce n'est pas facile. Mais j'ai aimé écrire et même si je suis en « S » je ne dis pas que je ne me tournerai pas vers le journalisme. Je n'ai pas encore d'idée précise sur le métier que je veux faire alors c'est une possibilité. Pour le projet, une de difficulté était les thèmes mais heureusement, on avait un peu travaillé en amont avec nos profs. Ça nous a aidés. »

Texte rédigé par G. Henkel, R. Franke, Q. Cimigotto, C. Hamon, C. Bridoux et F. Leprince du lycée Marcel Pagnol (Athis-Mons) et du Gymnasium Lüneburger Heide (Lüneburg).

« Pouvons -nous parler d' intégration tant qu'il n'y a pas intégration des cœurs et des esprits ? »
Dan George, chef indien

Heimat, qu'est-ce que c'est ?

Dans le cadre du concours « les jeunes écrivent l'Europe » organisé par l'OFAJ, nous nous sommes lancés dans l'expérience de travailler en groupes binationaux. Nous avons traité le sujet de la « Heimat ».

En français, « Heimat » n'a pas de traduction. C'est pourquoi nous ne trouvons que des équivalences. « Heimat » représente avant tout un endroit où l'on se sent bien, qui nous procure un sentiment de bien-être. Ce sentiment varie selon les personnes. C'est un besoin de sécurité qui peut être ressenti depuis le simple noyau familial jusqu'à un environnement plus large, comme les amis ou même le pays d'origine.

En outre, certains cas récents montrent qu'il ne suffit pas d'être né et de grandir dans un pays pour s'y sentir bien ; il s'agit aussi d'intégration. Tout comme Emin Capraz, (interviewé dans le Tageszeitung du 25 janvier 2011, ndlr) qui fait partie des 42% d'Allemands d'origine turque n'ayant pas trouvé en Allemagne le sentiment de plénitude définissant le terme de « Heimat », Tino, jeune homme de dix-neuf ans, qui est à la fois allemand et italien se trouve dans une situation bien plus complexe. En effet, celui-ci ne réussit pas à s'identifier dans aucun des deux pays; il se sent étranger où qu'il soit. Néanmoins, étant imprégné de deux cultures, il espère qu'à long terme l'Europe ne sera plus qu'une seule et même unité culturelle.

Chaque personne, quelle qu'elle soit, a sa propre « Heimat » car c'est un sentiment unique. Cette idée a été développée par Elizabeth Boa et Rachel Palfreyman dans le livre Heimat - A German Dream.

Bien que cela soit un aspect important de notre personnalité, notre « Heimat » n'est pas forcément le lieu inscrit sur nos papiers d'identité. Après une semaine de réflexion commune, nous avons pu constater que notre perception de « Heimat » convergeait avec celle de nos voisins allemands car c'est un ressenti universel dont chaque individu a besoin pour se construire.

Pour plus d'articles : http://les-jeunes-ecrivent-leurope.blogspot.com

En juin prochain, les résultats du concours seront annoncés. A la clé, un voyage pour 6 personnes à Berlin. Pour cela, les articles doivent non seulement être publiés en France mais également en Allemagne. À suivre donc…